Glissement annuel de l'indice du chiffre d’affaires dans l'industrie (ICA)

"Le nouveau Plan National de Développement (PND) avec son troisième axe stratégique, désire accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne par l’industrialisation. Cet objectif s’inspire du 1er pilier de la vision « Côte d’Ivoire 2040 » à savoir : « la Côte d’Ivoire puissance industrielle ». Ainsi, le PND 2016‐2020 met l’accent sur : (i) l’amélioration du taux de transformation des matières premières agricoles ; et (ii) la diversification de l’appareil productif industriel avec la promotion d'une industrie manufacturière. Cela suppose un suivi particulier de la dynamique des activités de ce secteur. C’est dans ce contexte que l'Institut National de la Statistique (INS) a introduit en 2016, un Indice du Chiffre d’Affaires (ICA) dans l’industrie conformément aux nouvelles recommandations internationales des Nations Unies de 2010. Ce nouvel indicateur qui vient renchérir l’analyse conjoncturelle est un indicateur macroéconomique de court terme, qui permet d’apprécier l’évolution des ventes en valeur des produits industriels fabriqués ou transformés par les unités de production implantées en Côte d’Ivoire dans l’une des branches suivantes : (i) industrie extractive, (ii) industrie manufacturière (iii) industrie de production et de distribution d’électricité, de gaz et d’eau, (iv) ou l’industrie environnementale. L’ICA Industrie est calculé et publié mensuellement permet aux décideurs et aux professionnels du secteur industriel de faire une analyse de court terme sur les évolutions et les performances dudit secteur. La suite du présent document est organisée comme suit. La section 1 définit les concepts clés. La section 2 présente les sources et la section 3 présente la méthodologie. La section 4 donne un cas pratique de calcul et d’interprétation de l’ICA Industrie. "

Mesure jusqu'à quel point une intervention de développement a atteint ses objectifs par rapport aux buts fixés.

Représentation d'une population donnée organisée en catégories homogènes.

l'identification d'une unité statistique à partir de son nom ou de son adresse ou d'un numéro d'identification accessible au public.

l'identification d'une unité statistique par tout moyen autre que l'identification directe.

Activité par laquelle on compare les réponses des enquêtes régulières à celles des enquêtes précédentes. Par exemple, toute modification importante par rapport à la dernière enquête sera signalée. On compare aussi les rapports et les calculs. Ainsi, tout écart qui ne respecte pas les limites établies est noté et fait l'objet d'une analyse.

Vérification qui permet de comparer un ensemble complet de données. Ce type de vérification a lieu seulement après l'exécution de toutes les autres vérifications et la correction subséquente des données. Les données sont compilées et toute valeur extrême, toute donnée suspecte et toute valeur aberrante est rejetée.

C’est le taux moyen annuel d’accroissement des prix, il est mesuré par la croissance du facteur déflateur implicite du PIB pour chacune des périodes considérées. Pour obtenir le déflateur du PIB on commence par diviser, pour chaque année de la période concernée, la valeur du PIB en prix courant par la valeur du PIB en prix constant, les deux valeurs étant exprimées en monnaie nationale. On utilise ensuite les moindres carrés pour calculer le taux de croissance du déflateur du PIB pendant la période.

Activité par laquelle on s'assure que les données d'enquête sont exactes, exhaustives et cohérentes.

Activité qui ressemble à la vérification de la validité, car elle porte aussi sur un champ à la fois. Ce type de vérification a pour but d'assurer que les valeurs, les rapports et les calculs respectent les limites prédéterminées.

Vérification qui porte sur un champ ou une cellule à la fois. Elle fait en sorte que nous tenions compte des descripteurs d'enregistrement, des caractères et des valeurs invalides ; que les champs obligatoires aient été remplis (p.ex., aucun champ de quantité ne demeure vierge si un nombre est requis); que nous ayons bien utilisé les unités de mesure précisées et que le temps de déclaration respecte les limites précisées.

Activité par laquelle on compare les diverses réponses d'un enregistrement pour en assurer la cohérence l'une par rapport à l'autre. Par exemple, si une personne déclare faire partie du groupe d'âge de 0 à 14 ans et est à la retraite, il existe alors un problème de cohérence entre les deux réponses. La vérification inter-champ constitue une autre forme de vérification de la cohérence. Elle vise à vérifier que, si un chiffre est déclaré dans une section, un chiffre équivalent sera déclaré dans une autre section.

Activité par laquelle on examine un enregistrement complet à la fois. Elle recherche les dédoublements (c.-à-d. veille à ce que l'enregistrement d'une personne ou d'une chose apparaît une seule fois). Cette vérification recherche aussi si le répondant apparaît plus d'une fois dans l'univers de l'enquête, surtout après la modification du nom. Enfin, elle vérifie aussi si les données ont été entrées une seule fois dans le système.

Dans l’optique du revenu, le PIB est égal à la rémunération des salariés, plus les impôts, moins les subventions, sur la production et les importations, plus le revenu mixte brut, plus l’excédent d’exploitation brut. Total, au niveau de l’utilisation finale, des biens et services d’une économie, produits par les résidents et les non-résidents, quelle que soit la répartition entre nationaux et étrangers.

Nombre d’enfants entrant en première année d’enseignement, indépendamment de leur âge, exprimé en pourcentage de la population d’âge officiel d’admission au premier niveau d’enseignement.

Dans l’optique des dépenses, le PIB se définit comme étant égal au total des dépenses finales aux prix d’acquisition (y compris la valeur f.a.b des exportations de biens et services) moins le total des importations des biens et des services valorisées franco à bord (f.a.b.).

Dans l’optique de la production, le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes de tous les producteurs résidents aux prix de base plus tous les impôts sur les produits diminués des subventions.

Nombre d’enfants de 6 à 11 ans non-inscrits à un niveau d’enseignement primaire en pourcentage du nombre d’enfants appartenant au groupe d’âge correspondant à ce niveau d’enseignement

Nombre d’enfants admis au niveau d’enseignement secondaire, exprimé en pourcentage du nombre total d’élèves inscrits en dernière classe de l’enseignement primaire l’année précédente